Dewi Sartika

Dans la lutte pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes notamment dans le domaine de l’éducation, l’Indonésie peut être fier d’avoir eu six femmes extraordinaires dans son Histoire : Dewi Sartika, Raden Ajeng Kartini, Rohanna Kudus, Rahmah El Yunisiah, Rasuna Said et Maria Walanda Maramis. Elles revendiquaient le droit et le devoir de suivre une scolarité identique à celles des garçons pour toutes les filles.

Sartika est une éducatrice indonésienne. Elle est née dans une famille noble à Java de l’ouest. Ses parents lui permettaient d’aller à l’école alors que la société à cette époque refusait cet élan de modernité. Après l’école, la petite Sartika, ayant un vif intérêt pour les disciplines scolaires depuis son enfance, enseignait à ses amies en jouant avec elles. Il est inscrit dans l’Histoire qu’un jour les gens dans sa ville s’étaient étonnés de voir un groupe de filles qui lisaient, écrivaient et même qui parlaient quelques mots de Hollandais. A la fin, ils ont découvert que Sartika était l’initiatrice de tout cela (Salmun, 1958).  

Sartika devient la première à fonder une école de filles à Bandung (Java de l’ouest) en 1904. Cette école fut nommée Sakola Istri (l’Ecole de l’épouse), puis Sakola Kautamaan Istri (l’Ecole de l’excellence de l’épouse) en 1914. Pendant 8 ans, cette école se développa et 9 écoles s’ouvrirent dans d’autres départements (Candrakirana, Ratih & Yentriyani, 2009). En 1920, tous les départements de Java de l’ouest avaient leur propre école. L’esprit et le courage de Sartika influencèrent Encik Rama Saleh à un tel point qu’elle demanda la permission de bâtir une école semblable à Bukit Tinggi, Sumatra de l’ouest (Suwarni, 2008). En 1929, lors de la célébration du quart de siècle de son école, désormais devenue Sakola Raden Dewi (l’Ecole de Raden Dewi), Sartika fut honorée par la reconnaissance du gouvernement des Indes néerlandaises eu égard à son rôle indéniable contribuant à l’universalité de l’éducation en Indonésie (Setiawan, 2011).

 

 

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