Elle n’existe plus, la douce, la vulnérable
Elle te manque, un peu, beaucoup, énormément
Un sourire doux, un regard tendre
Les yeux riants versant des larmes
Une soumission, une rébellion
Les petits doigts te caressaient
Les lèvres fines t’embrassaient
Passionnément, éperdument
Elle t’admirait, elle t’adorait, elle t’idolâtrait
Elle t’aimait de tout son cœur
Elle se regarde aujourd’hui dans le miroir
Elle ne se reconnaît plus
Elle perd son âme
Dans une forêt noire
Elle ne pense pas à le récupérer, non
Elle est bien, là,
Dans le petit jardin de magnolias
Toujours un sourire doux et un regard tendre
A ses petits trésors
Lui donnent une raison de vivre
D’aimer autrement
Éternellement
Merci à A. Varnier d’avoir corrigé ce texte 🐨